Bibliographie

Et toi, t’es qui ?
LIVRE de Nathalie SOLENCE (textes) et Geneviève BARTOLI (sculptures)
11 textes – 34 sculptures
Photos de Violaine DUCA
Préface d’Alain CALLÈS
Jacques Flament Éditeur – Collection Images et Mots 2021


A l’origine, il y a d’un côté l’exposition de Geneviève BARTOLI, Hommage à mes ancêtres : toute une famille de bouts d’arbres tordus devenus des sculptures marionnettiques vivantes… et de l’autre côté, il y a quelques textes épars écrits par Nathalie SOLENCE sur les personnages qui ont marqué son enfance, comme cette Mademoiselle Diment
Cet ouvrage commun est un double voyage dans des contrées transpirant l’humanité sous le regard perçant, bienveillant, de l’enfant. Texte tout en courbes féminines, bois giron, marionnettes déshabillées jusqu’à l’essentiel, mots aiguisés jusqu’au fil de la mémoire…

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Poèmes d’une adolescente
LIVRE de Nathalie SOLENCE
Graphisme et mise en page Claude Gaisne
Recueil de 40 poèmes écrits il y a 40 ans
tiré en 40 exemplaires numérotés
Éditions de l’Orange 2020

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Appartement à vendre et autres nouvelles
LIVRE de Nathalie SOLENCE
Préface d’André Boncourt
Illustrations de Claude Gaisne
132 pages
6 nouvelles : Appartement à vendre – Gourmandise – Marie-Clotilde – Madame de … – Il a neigé sur Conflans – Une voix sans filet
Éditions L’Harmattan, collection Cabaret, 2019

 

Qu’ils soient solidement ancrés dans la vie quotidienne, qu’ils se révoltent contre certains faits absurdes de société ou qu’ils donnent libre cours à leur imagination, les personnages que Nathalie Solence met en scène sont résolument combatifs, même au cœur de l’adversité. Autant de voyages dans le temps et dans l’espace que de voyages intérieurs, peut-être simplement pour rester vivant. Ceux qui connaissent ses chansons se réjouiront de retrouver son style, son univers, son humour, sa poésie et sa tendresse.

Courrier des lecteurs
J’ai lu tes nouvelles à toute vitesse ! Encore merci et bravissimo ! C’est comme dans tes chansons, ça ne traîne pas ! Et pourtant on est complètement pris dès les premières phrases, on ne peut pas décrocher. C’est très rythmé, à chaque ligne il se passe quelque chose, la seule constante c’est ta vie en arrière ou premier plan.
Je vais te relire lentement. J’ai passé ton livre à plusieurs personnes hors de ton champ et donc loin des superpositions transparentes tissées avec ta vie, au fil de tes nouvelles.
Vraiment, Nathalie, dans toute l’expression de tes talents et de ton travail, tu n’as rogné en rien ta sincérité et tes exigences. Giga félicitations pour ce petit bijou !  
Christine FARDEAU

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45 chansons
RECUEIL de partitions, textes et musiques de Nathalie SOLENCE (sauf indications)
Paroles, mélodies, harmonies chiffrées
Préface de Victor Haïm
Illustration couverture de Claude Gaisne
96 pages – Format 21 x 29,7
Éditions Nathalie Solence, 2019


Préface de Victor Haïm (Extrait)

« Si l’amour chasse la peur, alors Nathalie Solence n’a peur de rien… enfin, disons qu’elle fait comme si elle n’avait peur de rien ! Elle exprime ses pulsions, ses révoltes, ses désirs et ses indignations avec la liberté d’une amoureuse folle qui vivrait dans un village protestant – puritain… – du XIXe siècle, peuplé de retraités cossus, la regardant se balader complètement à poil, au bras d’un bagnard tatoué ! Pardonnez ma métaphore triviale ! Elle est destinée à illustrer le goût de la liberté de celle qui vous dit : je vous emmerde puisque, moi, je sais aimer ! »

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Mes années Serize
La vie de Jacques Serizier, chanteur, comédien, poète, mélodiste, auteur, animateur à RTL, programmateur…
RÉCIT de Nathalie SOLENCE
Préface de Michel Bühler
418 pages
Éditions L’Harmattan, collection Cabaret, 2014

 

Courrier des lecteurs
Étonnement et bonheur du livre de Nathalie Solence.
Étonnement. La composition en six parties suit sagement, c’est une biographie, l’ordre chronologique. Sauf que si la naissance (1936) est évoquée page 15, on saute en 1965, puis en 1974, puis en 1992 dès la page 16. Sauf que le titre du chapitre 6 : « Février 1994 », aurait sa place à la fin du livre, qui en compte 77… Sauf que le texte fourmille d’anticipations et de retours en arrière. Et le mélange des deux, ça marche !
Étonnement. C’est un récit de vie, écrit par une proche, avec tout ce que cela comporte d’émotion et d’implication personnelle. Sauf que c’est aussi un texte historiographique, une sorte de rapport d’ethnographe documenté, minutieux, distancié, où la date, le jour, l’heure, les noms, prénoms, surnoms, le nom de la rue, le numéro de la porte, tout est noté avec la précision du chroniqueur méticuleux qui n’hésite pas à consacrer 13 lignes pleines à l’énumération exhaustive des cinquante acteurs d’une soirée spectacle (p. 371).
Et l’assemblage des deux, ça marche !
Au fil des pages, on ne s’étonne plus de voir mariées toutes les qualités d’écriture de Nathalie Solence, tous les tons de sa palette : l’académique, le familier, le spontané, le sec et précis, le pudique et l’intime aussi.
Question : savoir si ce livre est écrit plutôt à la 3e personne, ou plutôt à la 1re. Objectivité ou subjectivité ? Rester en retrait ou se dévoiler ? Nathalie observatrice, donc distante même quand elle dit « il », ou Nathalie compagne, et qui dit « je » ? Réponse : bien sûr, et sans étonnement, on aura les deux, entremêlés. On aura ce regard froid : « De ces années [1939-1945], Jacques gardera à jamais le dégoût des betteraves, un certain rachitisme et des dents mal chaussées » (p. 28), et ce cri du cœur : « Excuse-moi, maman, de t’avoir fait si peur ! » (p. 352).
Ainsi Nathalie Solence, dans son livre, marie les contraires, et toujours avec bonheur.
Le plaisir de lire Mes années Serize vient du sujet, passionnant ; de la documentation, foisonnante ; de l’écriture, belle, multiforme, sincère. Pour moi, il vient surtout de la réussite de tous ces assemblages, de ce jeu étonnant des contrastes.
Mais j’aurais pu ne pas être étonné : le titre, en trois mots, marie déjà la première et la troisième personne, il donne le ton, il annonce la couleur.   André BONCOURT

Autres témoignages
/ Ce sont des vagues de souvenirs qui me sont retombés dessus, avec l’émotion que tu peux imaginer… /
J’ai été très ému par tout ce passé que j’ai frôlé, les cabarets de la Montagne, Stéphane et sa folie, toute cette fièvre de liberté qui nous a transformés en mineurs de fond… /
Ton livre est chaleureux… Son poids l’illustre. L’abondance des descriptions… On « écoute… » /
/ Toute émue, toute chamboulée, toute admirative de toi, de ton écriture ; de ce travail colossal, précis, précieux, de recherches, de respect des amis admirateurs de Jacques. /
Il y a en ces 400 pages tant de vie et tant de vies ! /
« Captivé » paraît banal, c’est pourtant le mot qui me vient et convient, « capturé », « piégé… », comme tu veux. Ton livre tient en haleine et il est difficile de s’en décrocher. /
/ Cela se lit comme un roman et même si on ne connaît aucun des personnages, le témoignage d’une époque (de plusieurs époques) qui est rendu de l’intérieur, est captivant ! Je trouve ton écriture et la composition des chapitres fluide et l’idée d’enchaîner sur des anecdotes plus tardives sur la base d’un récit chronologique est excellente, c’est tellement vivant, sans pourtant que l’on s’y perde. /
Ça se lit comme du petit lait… /
Le poids de ton livre livre la profondeur des réflexions qu’il suscite. /
/ Je te félicite par la somme de détails et de témoignages que tu as dû recenser avant de te lancer dans cette aventure et par la qualité de précision et de concision dans la narration. Pas de grandiloquence dans le propos, tout est fluide et simplement dit avec retenue, ce qui n’exclut nullement la sensibilité. /
Un beau livre comme le tien est une mémoire pensée, bâtie, « exemplaire », grand merci ! /
C’est un bonheur de découvrir Jacques. Je le savais original et drôle mais là tu le présentes sous des angles inattendus. C’est un bonheur de suivre ton récit construit à partir des caractéristiques de Jacques, sa famille, ses envies, sa personnalité et les allers et retours entre les différentes époques, ton présent, ton passé avec lui et son passé avant toi. /
/ La récompense… c’est que le non-initié découvre une montagne imprévue : il entre dans un monde nouveau, inconnu, mais dans un tel air de liberté et d’amitié qu’il ne peut poursuivre l’escalade sans y laisser quelques plumes. /
Ton livre est important dans la découverte du spectacle à vivre : il oblige à voir les choses d’un autre œil, au moins d’un autre point de vue. /
J’aime beaucoup le rythme que tu as choisi, pas trop de chronologie, un peu quand même, ou alors une chronologie ponctuée d’autres moments, récapitulations, moments d’émotion… et ton style est très beau, fluide, vif, joyeux. /
/ J’ai mesuré dans tes pages le plaisir d’écrire, d’échanger… /

   

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43 chansons
RECUEIL de partitions, textes et musiques de Nathalie SOLENCE (sauf indications)
Paroles, mélodies, harmonies chiffrées
Préface de Claude Duneton
Illustration couverture de Claude Gaisne
96 pages – Format 21 x 29,7
Éditions Nathalie Solence, 2004


Courrier des lecteurs

Cet album est une bonne chose, bonne et brève. Je l’ai lu d’un trait ; j’y ai reconnu ce qui pouvait l’être avec la mémoire du disque (des disques), et puis j’y suis revenu. J’aime cette façon que tu as d’aligner des vers courts sans que l’artifice éclate : ils chantent déjà, ou tu as chanté et ils en naissent. Les deux colonnes de Lanester qui se reprennent et s’inversent : parfait. Dans la maison blanche et J’attendrai m’ont fendu le cœur comme la première fois : tu as su, là-dedans, en toute simplicité – ce qui est le plus difficile – mettre toute la fêlure de l’existence. Et puis partout, la répétition, tu sais en faire le meilleur usage, le plus savant, le moins fade, le moins convenu surtout. Jusqu’à l’espièglerie des derniers mots qui suivent la table finale, que j’aime : je suis, je suivrai !   Jean-Claude CHEVALIER
Ma chère Nathalie,
Je relis tes chansons avec un plaisir frétillant… Il est très beau ce cahier. Tes chansons sont des vrais poèmes. Je suis d’autant plus admiratif que je me coltine en ce moment même un texte que je borde de quelques trucs de ma fabrication, que j’écoute pour l’inspiration Norah Jones l’Américaine, et que je m’aperçois que tes textes sont encore plus beaux ! Ah tu m’en bouches un coin !… C’est pourquoi je dis « Nathalie chérie », je t’embrasse et merci !
Et puis le cahier est joliment réalisé, joliment imprimé, beau papier…
Je suis fier d’avoir mon nom dessus. Très fier…  
Claude DUNETON

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Réalisation des 10 LIVRETS des Partitions des chansons de Jacques Serizier. 100 chansons, paroles et musique de Jacques SERIZIER (sauf indications). Éditions Jacques Serizier, Production Rizières, 2018

Réalisation du LIVRE Le Théâtre de Jacques Serizier. 5 pièces de théâtre de Jacques SERIZIER. Éditions L’Harmattan, collection Cabaret, 2015